Peut-on accepter en 2022 qu’un maire puisse insulter de la sorte une élue ? Car n’en doutons pas il s’agit bien d’une insulte doublée de l’expression d’un sexisme ordinaire et non d’une simple altercation verbale cavalière (cf. le compte-rendu de Var Matin du 21/12/2022).
Car le mot « niais » est bien originellement un nom d’oiseau. Or, depuis la fin du 19e siècle, l’habitude a été prise, notamment par les politiciens soucieux de se préserver des poursuites pénales, de se dissimuler, par un doux euphémisme, derrière les noms d’oiseaux, réputés pour leur manque d’intelligence, pour injurier, insulter ou outrager ses contradicteurs. Depuis, quel que soit le dictionnaire, « niaise » est systématiquement définie comme étant l’expression de la sottise, de la bêtise, de la gaucherie, de la simplicité d’esprit. C’est donc bien une insulte qui a raisonné le 19 décembre dernier dans la salle Marc Baron.
C’est aussi l’expression d’un sexisme ordinaire qui serait encore moins excusable si l’auteur de ces propos cherchait à s’en défendre en faisant référence à la littérature française. Non, la citation d‘Alexandre Dumas fils n’est pas un compliment à l’égard des femmes. Affirmer que « la femme la plus niaise est cent fois plus rusée que l'homme le plus spirituel » c’est tout simplement prétendre que la femme est prête à tout pour parvenir à ses fins. Dans la droite ligne de ce qu’écrivait déjà peu de temps avant lui Honoré de Balzac « cette sainte femme qui, …, se mettait elle-même en capilotade et se donnait des torts, afin de se donner aux yeux du candide écrivain cette virginité que la plus niaise des femmes essaie d’offrir à tout prix à son amant ».
Autre temps, autre mœurs.
Alors évidemment, le maire ayant refusé de revenir sur son propos, notre regret c’est de n’avoir pas quitté la salle en signe de protestation et de solidarité avec notre élue outragée.
Il nous reste toujours, comme nous y a invité l’auteur du propos, de porter plainte et de saisir le procureur mais nous savons très bien que nous ne luttons pas à armes égales. C’est aussi un vrai sujet de démocratie. La justice est ouverte à tous, mais elle a un prix et un coût. C’est facile pour un maire d’attaquer ou de se défendre de n’importe quoi avec la protection fonctionnelle et l’argent du contribuable. C’est plus difficile pour une élue qui ne pourra le faire que sur ses fonds personnels avec les risques inhérents des conséquences des irrecevabilités ou des vices de procédure. A moins que le conseil municipal n’accepte de lui accorder la protection fonctionnelle, à Saint Mandrier nous pouvons toujours rêver…
Angelo Botelli, adhèrent de la première heure aux idées de la vague mandréenne nous a quitté ce 31 octobre. Toutes nos pensées vont à son épouse et à sa famille.
Entre autres belles choses, nous vous proposons de relire son intervention lors de la réunion publique de la vague mandréenne juste avant le premier tour des élections municipales de mars 2020. Avec beaucoup de poésie et d'humanité, il a su peindre notre presqu'île. Merci à toi Angelo, tu nous manqueras toujours.
Le 15 mars 2020 journée d’élections
Il y aura ceux qui espèrent une réélection
Il y aura ceux qui entreront en compétition
Dans tous les cas il y aura confrontation
Il s’agit d’élections municipales
L’enjeu pour certains est capital
Sans eux, qu’est-ce que tout irait mal
Se rassurer, le verdict n’est pas vital
La maison commune est accaparée
Pas question de la quitter
Après 25 ans sans acquitter de loyer
On croit posséder l’acte de propriété
« Monsieur le maire » ainsi il est interpelé
Cela depuis tant et tant d’années
Il y a de quoi oublier sa véritable identité
Se croire irremplaçable en vérité
Des indispensables, nombreux nous ont quittés
S’il pouvait faire la pose et méditer
De son esprit de supériorité se séparer
Cesser de vouloir tout écraser
C’est que la presqu’ile présente une particularité
La gendarmerie, la police d’état se sont retirées
A la mairie les différends ont échoué
Pas garanti qu’ils soient objectivement traités
De ces quelques lignes il en ressort une inclination
Plutôt emprunte d’un esprit de domination
Or il faut revenir à la raison sans passion
C’est d’une délégation, de la population qu’il est question
Une liste d’opposition est présentée
Des réunions de concertation ont précédé
Saluons la méthode utilisée
Et cette remarquable spécificité
Cette liste même pas encore dévoilée
Que déjà elle est attaquée
Avec les habituels procédés
S’en prendre aux individus et les flinguer
L’APE l’ennemi visé
Son président particulièrement cité
Un mixage d’insinuation embrouillée
Une particularité à condamner
Dorénavant y-a-t-il des délais à satisfaire
Ainsi qu’une déclaration à faire
A la préfecture ou au maire
Pour être candidat à une élection sans déplaire
Et de faire référence à un nouveau venu
Sans aucun respect envers ce bien venu
La démonstration d’aucune retenue
Eclairant une mentalité très mal contenue
Cet affront ne peut être admis
C’est encourager l’expression « il n’est pas d’ici »
Très utile pour les élections aussi
Réflexion vexatoire pour celui qui la subit
L’utilisation du mensonge est reprochée
Pas beau en effet de ne pas dire la vérité
Cette accusation pourrait être renvoyée
Certains pourraient peut-être en témoigner
Appeler les amis en témoignage
Procédé connu suivant l’usage
Susciter les réactions et les outrages
Plus qu’à subir les dommages
Sur tous, jeter le discrédit
Culpabiliser ils sont tous maudits
La méthode donne- t-elle du crédit
En sort-on réellement grandi
Vous avez compris qu’il s’agit d’une chasse gardée
Eviter les obstacles en tout genre pour y entrer
Heureusement il ne détient pas seul la clé
C’est la raison pour laquelle il faut agir et espérer
Malgré tout ce qui nous est reproché
Sur le terrain de la moralité
Nous sommes assez bien placés
Les coups bas devront être comptés
Le 17 février 2020
Le maire d’un petit village du Nord de la France s’estimant, comme Caliméro, injustement vilipendé par ses opposants du « Jusant Manchois » vient d’adresser à ses administrés une lettre personnelle par laquelle il entend remettre l’église au centre du village.
Et il n’y va pas par 4 chemins. Le « Jusant Manchois », ce ramassis d’opposants bisounours - environnementalistes revanchards, dirigé par un fantôme que l’on ne voit jamais, contrairement à ceux des manoirs écossais, et qu’il déclare avoir écrasé lors des dernières élections. Ces opposants qui s’opposent pour s’opposer, sans rien connaître aux dossiers et qui mentent à longueur de journée en s’abritant derrière moult citations.
Reprenant point par point les critiques insupportables, il rend hommage à la vérité, comme le vice à la vertu (La Rochefauxcul) et glorifie son abnégation pour la satisfaction de l’intérêt général, des particuliers (enfin certains), et ses dons de gestionnaire.
Il est bien gentil ce maire mais n’aurait-il rien d’autre à faire que de perdre son temps à répondre à des opposants insignifiants et fantomatiques qui ne participent à rien et ne proposent rien, parce qu’ils ne connaissent rien ? C’est leur accorder bien trop d’importance. L’insignifiance ne se traitant que par le mépris silencieux.
Ou alors, ou alors … serait-il aux abois ? Se sentirait il pris la main dans le pot de confiture et mis devant la réalité de l’inertie de son action et des conséquences de ses choix ? Redouterait il de ne pas pouvoir transmettre son fief à sa descendance ? Se croit il pris au piège, lui le maître en coup tordu, de ses projets phares qui n’illuminent que la Manche et dont le financement s’alourdit sans même avoir commencé ?
Décidément, il y a quelque chose qui ne va plus en pays Manchois.
Le tramway est un moyen le transport en commun le plus pratique : silencieux, électrique, sans à-coups, sans embouteillage et pour une très grande capacité de voyageurs. Les gros bus de ville font bien dépassés à côté ! Mais c’était sans compter la nostalgie du maire de Toulon, Hubert Falco, qui a abandonné le projet de construction d’un tramway dans sa ville au profit d’un giga-bus bi-articulé de 24 mètres de long. Cette petite lubie coûte pourtant bien cher en temps et en argent.
Lors du conseil municipal de jeudi 30 septembre dernier, les élus de la commune de Puget-surArgens ont voté à l'unanimité la majoration de la taxe d'habitation.
La cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) devrait augmenter de 60 % (taux de variation maximal) à compter du début de l’année prochaine sur l’ensemble de la commune de Puget-sur-Argens. Selon l’article 97 de la loi de finances 2016, la majoration de cet impôt local peut varier de 5 % à 60 % depuis 2017 pour les communes présentant un fort déséquilibre entre l’offre et la demandede logements.
Mais à Saint-Mandrier, le même jour, la majorité du conseil municipal a voté contre la proposition (voir notre post du 1er septembre) des élus d'opposition de voter cette majoration alors que notre commune souffre cruellement d'un manque de logements pour les jeunes entre autres.
Egalement au programme de cette semaine d'exposition, la présentation des oeuvres de 3 artistes mandréens:
- les oeuvres de M. Balthasar Brennenstuhl, peintre, sculpteur qui crée des oeuvres composées de différents matériaux, souvent de récupération : bois, métaux, resines, débris, d’épaves qu'il assemble d'une manière joueuse en tenant compte d'une rigeur de composition. (https://www.balthasar-b.fr/fr/) ;
- Les peintures de Mme Odile Eckenschwiller, engagée dans la direction artistique, le graphisme, la photo, la peinture sont également présentées. Odile aime tout mettre en image ou en mots qui deviennent eux-mêmes des images. Ceux qui la connaissent savent que la mer, l'eau, les poissons qui coulent dans ses veines l'inspirent tout particulièrement (https://www.artnodyll.com/ ) ;
- Et une exposition photographique de 20 « portraits » d’espèces caractéristiques de la faune marine méditerranéenne réalisés par M. Dominique CALMET sont présentés pour illustrer la beauté et la biodiversité de l’environnement marin de la presqu’ile (www. pierreacalmet.wixsite.com/saint-mandrier-mer) .
Les élus de la vague mandréenne viennent d'adresser à monsieur le Maire projet de délibération portant sur l’augmentation du taux de majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, voir ce courrier repris ci-après.
Nous avons l’honneur de vous demander par la présente lettre de bien vouloir inscrire à l’ordre du jour du prochain conseil municipal un projet de délibération portant sur l’augmentation du taux de majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Dans la continuité des propositions déjà exprimées, en commission et lors des conseils municipaux de présentation du document d’orientation budgétaire et d’adoption du budget primitif, il nous paraît essentiel, à l’imitation de nombreuses communes littorales, de fluidifier les conditions d’accès au logement, essentiellement locatif, et de favoriser la remise d’un certain nombre de surfaces sur le marché tout en agissant pour réguler les locations de meublés touristiques qui prolifèrent sur les plateformes spécialisées. Ainsi, l’augmentation de la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, prévue par l’article 1407 ter du code général des impôts et dans les conditions mentionnées par l’article 1639 A bis du même code, c’est-à-dire adoptée avant le 1er octobre 2022, au-delà du taux de 20% déjà en vigueur est de nature à contribuer à cet objectif.
En outre, l’adoption d’une telle mesure aurait pour effet de produire une ressource budgétaire supplémentaire pour 2023, permettant de compenser l’augmentation des dépenses annoncées pour 2022 et d’envisager de baisser pour 2023 le taux d’imposition des taxes foncières.
Nous vous prions, Monsieur le Maire, d’accepter l’expression de notre considération distinguée.
Notre demande sur la mise en place de restrictions d'eau a été suivi. Le maire vient de publier l'arrêté ci-dessous.
La Vague Mandréenne demande au Maire de Saint-Mandrier et TPM la mise en place de restrictions d'eau, voir ce courrier, repris ci-après,
Outre les arrêtés préfectoraux « sécheresse », un nombre croissant de municipalités varoises ont émis des arrêtés demandant aux habitants de leur commune de limiter leur consommation d'eau à 200l par personne et par jour. Ce volume est supérieur au volume moyen journalier de la consommation des français (150l/personne/jour) et n’est évidemment pas suffisamment incitatif compte-tenu de l’ampleur de la crise de sécheresse en cours. Et ce, d’autant plus que les prévisions météorologiques pour les semaines à venir n’indiquent pas une amélioration de la situation à court terme et donc la persistance de la sécheresse actuelle.
Aussi, la commune de Saint Mandrier n'ayant pas de source d'alimentation en eau d’alimentation sur sonterritoire nous vous demandons de bien vouloir promulguer rapidement un arrêté municipal édictant des restrictions quant à la consommation d’eau d’alimentation. Précisément, afin de de préserver cette eau pour l’alimentation, ces restrictions doivent concerner l’interdiction de l’arrosage des espaces verts de la commune et des jardins privés, en particulier ceux des copropriétés qui sont de grosses consommatrices, le lavage des véhicules ainsi que le remplissage des piscines.
De même, comme c'est d'ores et déjà le cas dans de nombreuses communes littorales, et comme mesure incitative et de prise de conscience de l’urgence à réaliser des économies d’eau, nous vous demandons également de faire couper l'alimentation des douches des plages, a minima durant la période où les plages ne sont plus surveillées. Cette mesure doit être accompagnée d’une information explicative sur chaque site accompagnant le panneau d’information sur la qualité des eaux de baignade des plages.
Nous vous demandons également en tant que vice-président chargé à l'environnement de TPM de promouvoir ces restrictions en faisant que ces mesures soient généralisées à l'ensemble des communes de la métropole afin d'éviter que des restrictions plus drastiques soient prises avant la fin de la saison estivale.
Compte tenu de l'évolution du climat, nous vous demandons également de définir un plan d'installation de récupérateurs d’eau de pluie sur la commune pour commencer à faire face aux conséquences des sécheresses telles que prévues par les nombreuses études scientifiques. Nous proposons notre participation à un groupe de travail sur ce sujet s’il était créé.
Dans l’attente de connaître les suites que vous donnerez à ces propositions et en particulier les contrôles que vous mettrez en place pour les faire respecter, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Derrière un titre en gras accrocheur sur l’urgence des rénovations de l’hôtel de ville l’article de Var matin du 25 mai, résumant la séance du conseil municipal du 23, a mentionné notre interrogation, et notre abstention, sur le projet de convention de résidence d’artistes. Abstention sur laquelle n’a pas manqué de surfer un candidat aux prochaines élections législatives qui n’hésite pas à instrumentaliser la culture à des fins électorales, quitte au passage à afficher ouvertement les violations de la loi sur l’affichage électoral.
Soyons clairs, bien évidemment nous ne sommes pas opposés, bien au contraire, aux résidences d’artistes. Elles constituent un moyen, parmi d’autres, permettant de soutenir, encourager et développer la production des spectacles du théâtre, des arts de la rue, du cirque et de la danse. Ce qui est appelé résidence d’artistes, c’est l’accueil d’artistes dans un lieu où sont mis à leur disposition les moyens et les outils qui leur permettent de mener à bien un travail de création artistique. Cet accueil devant se faire dans un désir de partage de compétences et donc de réciprocité. Les structures d’accueil des résidences d’artistes sont aussi de nature très variées puisqu’elles peuvent être déjà celles, publiques ou privées, qui ont vocation à produire et diffuser du spectacle vivant comme les théâtres, les scènes nationales ou conventionnées, les centres dramatiques ou chorégraphiques nationaux, les centres culturels ou encore les festivals… mais aussi les collectivités locales, principalement les communes ou communautés de communes dans le cadre de leur politique culturelle, voire même des hôpitaux ou des établissements scolaires…
Ainsi, comme le mentionnait la plaquette, éditée par « Le Transfo » pour le compte du conseil régional Auvergne, « La logique de la résidence consiste avant tout à mutualiser et à rationaliser les moyens et les compétences. Ce n’est pas un hasard si le concept s’est développé ces dernières années, car il apparaît comme l’une des réponses possibles au manque de moyens, révélé entre autres par la crise de l’intermittence. La rationalisation peut être une motivation en soi, également encouragée par les partenaires institutionnels. Mais dans un domaine comme la culture, un rapprochement entre une structure d’accueil et une compagnie doit trouver un sens plus profond, des enjeux d’ordre artistique et politique plus forts que l’opportunité de bénéficier d’une salle de répétition. Les motivations de l’une et de l’autre partie ne sont cependant pas identiques. Des malentendus peuvent ainsi se révéler en cours de route et gâcher la rencontre. Il importe donc de bien se connaître et de savoir mesurer les enjeux qui motivent son partenaire, et aussi de trouver des raisons communes de s’engager ensemble. »
Nous nous sommes donc abstenus car le projet de résidence d’artistes à Saint Mandrier mérite mieux qu’une simple délibération sur l’approbation d’une convention type qui aurait été élaborée par la municipalité. Quel intérêt d’approuver un document qui a été formalisé depuis très longtemps sur la demande du ministre de la culture et de la communication[1], avec l’aide d’un avocat spécialisé, par l’USOPAV[2], la FRAAP[3] et le CIPAC[4] , dont le réseau Arts en Résidence qui le recommandent conjointement de même que l’ADAGP[5] et la SAIF[6] ? Parce que l’on se méfie de tout ce qui vient de Paris et qui est le résultat de la pensée des énarques comme l’affirme le maire ? Cela n’a pas de sens ou alors il va falloir que le conseil municipal délibère sur tous les documents administratifs qui sont imposés par la loi et le règlement. Ce qui est quelque part amusant c’est d’être accusés d’incohérence sur nos arguments : ainsi, alors que nous avons critiqué le recours à un cabinet conseil, pour la modique somme de 8 000 euros, afin d’aider l’équipe municipale à préparer l’avenir budgétaire alors que les compétences existent au sein du personnel communal, nous reprocherions à la même équipe d’avoir utilisé ces mêmes compétences pour rédiger toute seule le projet de convention. Convention qui est déjà élaborée, accessible et gratuite sur les sites institutionnels et des sociétés d’artistes… Cette fois-ci on aurait pu économiser des heures de travail inutiles aux personnels de la mairie.
La culture n’est pas un document administratif ou une idée de convention, c’est un vrai projet de société qui mérite un débat, même dans une petite commune et pour une salle de 150 personnes.
[1] Qu’il sera difficile de traiter d’écolo-bobo
[2] USOPAV : Union des Syndicats et Organisations des Arts Visuels
[3] FRAAP : Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens
[4] CIPAC : Fédération des professionnels de l’art contemporain
[5] ADAGP : Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques
[6] SAIF : Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe
C'est avec une grande émotion que nous partageons la peine et la douleur de nos voisins Sanaryens et Sanaryennes, toutes nos pensées se tournent vers les familles des victimes et leurs proches ainsi qu'à tous ses habitants ébranlés par ce terrible drame. Tout notre respects et notre solidarité se tournent également vers les services de la ville, de police nationale, de police municipale, ainsi que des pompiers du Sdis83 qui se sont engagés pour sauver des vies.
Ce terrible événement nous rappelle que des drames n'arrivent pas qu'aux autres, ou chez les autres. C'est pour cela qu'il est nécessaire, voir indispensable ET VITAL que chaque citoyen et citoyenne prennent connaissance du DICRIM. (DOCUMENT COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS).
Le DICRIM n’est pas un document administratif. Il sert à identifier et appréhender les risques et menaces, il ne doit pas être figé. Le risque tsunami et/ou pollution marine actuellement manquant dans le DICRIM de Saint Mandrier doivent être pris en compte. La somme des DICRIM des communes du département qui alimente le DDRM (dossier départemental des risques majeurs) qui va servir à l’adaptation du plan ORSEC départemental et des PPI associés.
Vous trouverez le DICRIM de la commune de Saint-Mandrier en cliquant sur ce lien.
Il concerne :
- Les risques naturels : feu de forêt pages 5 et 6, climatiques (inondations pages 11 et 12, tempêtes, cyclones, chutes de neige, avalanche…), mouvement de terrain (glissement de terrain, retrait / gonflement d’argiles, chutes de blocs rocheux…) et séisme, éruptions volcaniques
- Les risques technologiques : risques industriels, nucléaires, biologiques, ruptures de barrage….
- Les risques de transports collectifs : transport en commun et de matières dangereuses
- Les risques de la vie quotidienne (accidents domestiques, accidents de la route...).
- Les risques liés aux conflits
Il est extrêmement important que chacun d'entre nous en prennent connaissance et se l'approprie adultes et enfants. Un DICRIM n'est pas figé il peut évoluer et s'améliorer au fil du temps et des événements mais c'est à chacun d'entre nous de contribuer a y apporter ses idées et de s'impliquer comme par exemple : LA BRIGADE DICRIM, une association qui alerte sur les risques majeur de pénurie alimentaire sur nos territoires.
Peut-on rendre plus lisible le DICRIM ?
Comment le rendre plus accessible et à la connaissance de tous ?
Peut-on l'améliorer ?
Peut-on L'enrichir ?
Peut-on trouvez des moyens simples et efficaces pour communiquer ?
C'est à nous tous citoyens, solidaires de tous de soumettre nos idées et de les faire avancer
Comme le mentionne le guide de TPM le « Sentier du littoral » offre une palette de paysages tantôt en balcon, tantôt les pieds dans l’eau, avec une diversité de sites naturels (faune, flore, géologie) et patrimoniaux (architecture militaire). Ainsi, sur près de 6 kilomètres de la pinède de Sainte Asile jusqu’à la plage de Cavalas, Saint Mandrier peut s’enorgueillir de disposer d’une portion exceptionnelle tant du point de vue géologique, patrimonial que de celui de la richesse de la flore et d’un panorama grandiose.
Ouvert uniquement aux piétons, et long de plus de 5 800 km aujourd'hui sur l’ensemble du territoire, le sentier du littoral permet à chaque citoyen d’accéder librement aux paysages littoraux. Ces espaces représentent, comme l’a rappelé la ministre de la mer, des espaces de liberté essentiels, notamment dans le contexte de la crise sanitaire. Tout comme ils sont également un vecteur important d’attractivité pour les collectivités concernées.
Afin d’en améliorer la qualité et l’attractivité, le gouvernement a lancé en mars dernier l’initiative « France vue sur mer » qui a pour ambition d’augmenter substantiellement les moyens consacrés aux opérations en accélérant la création de portions de sentier, en réduisant les discontinuités et en participant à la restauration des espaces là où ils sont dégradés et très peu sécurisés.
Cette initiative pourrait être sollicitée pour contribuer à aménager la partie classée « sportive » (pour laquelle il est indiqué : « Le passage est étroit et pentu, veillez à ne pas trop vous approcher des falaises. Vous cheminerez en surplomb avant d’atteindre la petite plage de la Coudoulière ») du sentier du littoral de Saint Mandrier afin de lui donner un caractère plus familial et ouvert à tous les publics, voire d’envisager le rétablissement de la continuité du sentier sur la commune de La Seyne au-delà de la pinède Sainte Asile.
La Vague ne peut que suggérer qu’un tel projet soit porté par la métropole TPM (comme elle l’a fait pour le déport de la servitude de passage entre les plages des Bonnettes et de la Garonne au Pradet) pour le plus grand profit des Mandréens et des usagers du sentier du littoral.
Bon, nous n’allons pas faire un droit de réponse au droit de réponse du maire à notre communication du Mandréen de juin dernier mais quand même …
Avant de passer pour un maître de la stratégie indirecte il faudra que le maire relise Sun Tsu, insulter les élus de la Vague Mandréenne au travers de leur « copier-coller imbécile » c’est petit et minable. Tout autant que de continuer à prétendre qu’ils sont incapables de traiter des sujets importants et qu’ils continuent de tromper les Mandréens. Qui trompe qui en osant affirmer que TPM, dans le sillage de la Région Sud, oblige les ferries à utiliser un fuel à 0.1% de soufre. TPM n’oblige pas la compagnie Corsica Ferries à utiliser ce type de fuel, elle l’y invite, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. La nuance est d’importance même si, évidemment, nous ne pouvons qu’abonder dans la généralisation de telles mesures. La tromperie ne serait-elle pas de faire croire que l’on impose quelque chose que l’on ne peut pas faire respecter ou sanctionner parce que, tout simplement, ce n’est pas dans les compétences de TPM ? Qui contrôle l’application de cette invitation inscrite dans un partenariat avec l’armateur Corsica Ferries ?
Le contrôle est réalisé par les services de la Direction InterRégionale Méditerranée du Ministère de la Mer, mais tant que les analyses ne montrent pas de dépassement des normes européennes et nationales (ce sont les mêmes) en vigueur pour l’instant (0.5%) il n’y a pas d’infraction et donc pas de sanction pénale (le seul cas connu en France à la suite d’une infraction constatée dans le port de Marseille en mars 2018 a révélé la complexité devant la Cour de cassation par son arrêt du 24 novembre 2020). Le seul risque pour Corsica Ferries c’est de voir réduit la contribution financière des collectivités au surcoût d’acquisition d’un fuel à 0.1%. A la lecture du dossier de l’hebdomadaire spécialisé « Le Marin » du 29 avril 2021 consacré à cet armateur, nous pouvons être tranquilles sur ce point ... c’est édifiant.
Il est tout aussi facile de se faire « mousser » en expliquant avoir demandé à la ministre de la transition écologique et solidaire l’instauration d’une zone ECA (contrôle des émissions atmosphériques) sur toute la Méditerranée et que faute d’avoir reçu une suite favorable il aurait été décidé d’agir localement. C’est ainsi faire preuve d’une belle méconnaissance des principes de mise en place d’une telle zone qui ne relève pas de la compétence des Etats côtiers mais de l’organisation maritime internationale (OMI), c’est exactement le même mécanisme que pour l’instauration d’une zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) comme celle mise en place en 2011 dans la zone de Bonifacio. C’est facile de demander quelque chose que ce même ministère envisage et instruit depuis 2017 et pour laquelle il faut d’abord convaincre les autres partenaires Méditerranéens (ce qui a été obtenu en décembre 2019 et qui devrait être examiné par l’OMI en 2022). Evidemment nous convenons que les décisions sont trop lentes et qu’il y a urgence à agir mais ce n’est pas une raison pour que cela devienne un argument de communication politicienne, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ...
Mais pour terminer sur une note plus légère et amusante, le lecteur avisé aura remarqué que le maire de Saint Mandrier, particulièrement attaché au sujet du transport maritime, a retiré sa majuscule à la Méditerranée et que, sans doute par la faute d’un clavier imbécile, celle-ci, pourtant berceau de plusieurs civilisations, n’est plus « notre Mer - mare nostrum » mais un élément liquide soumis au flux et au reflux de la marée (nostrum) … à la vague en quelque sorte. Comme pourraient le dire les Romains : « ils sont fous ces Gaulois »...